Nous ne votons plus la raison municipales départementales régionales

Avec Alain Lalabarde dit le cousin et les autres
Accueil Ecrivain       Le Blog   Bio     Romans   Théâtre   Chansons   Essais     Contact   + Infos     La chaîne youtube



Les municipales 2020 furent les premières de notre commune nouvelle. Un exemple : les notables ont compris le grand avantage : facile d'être élu sans opposition...



110 - Municipales départementales régionales : quand ne plus voter s’impose

Municipales 2020. Avec des premières dans les communes nouvelles. Tous les notables ont compris le grand avantage : quand existe le "droit de barrer", avant à partir de 3500 habitants, depuis la très mauvaise loi du 17 mai 2013, dès 1000 habitants, la sanction du mépris se traduit dans les urnes. Se regrouper, c’est presque toujours dépasser la barre fatidique et une obligation de liste complète pour se présenter.
Ainsi dans ces "petites" communes rurales, avec intimidations et mensonges, il est facile d’être l’unique liste. Je l’ai constaté et subi à Montcuq-en-Quercy-Blanc, 1340 électeurs, obligation de listes de 23 candidats (state supérieure, cause commune nouvelle) et au final, le cousin de feu l’ancien baron local, Alain Lalabarde, surnommé Blablabarde, sans opposition, sacré par 472 voix (1 341 inscrits).

Départementales et régionales 2021. La réforme de 2015 a porté ses fruits, les élections départementales sont désormais quasiment, comme les régionales, confisquées par les partis. Ils avaient agrandi les cantons, donc plus de frais à prévoir. Et d’un candidat, après être passé au remplaçant obligatoire, il faut désormais être 4.
Les départements sont trop précieux pour laisser un seul siège échapper aux partis. 4056 pour des petits notables, qui naturellement en 2022 parraineront un candidat de ce microcosme.
Dans le département du Lot, à Martel et Lacapelle-Marival : un seul binôme. Mais avec un peu d’attention on peut également découvrir des cantons où la majorité départementale PS-PRG est opposée à un binôme communiste. Quand on sait que dans ce département une communiste est tête de liste de la majorité régionale PS-PRG-communistes, ces candidatures communistes semblent bien destinées à faire croire à une opposition. 7894 binômes pour 2028 cantons, soit 15% de moins qu’en 2015. Les neuneus de la chronique se demandent si cela signifie un désintérêt des françaises et des français ou un effet secondaire du coronavirus.
En 2015 déjà, les installés étaient fiers de leur manœuvre : « Exit donc les alternatifs, les farfelus, les candidatures de témoignage et autres groupuscules qui se servaient des élections cantonales comme d’une tribune. » Ainsi résume la Dépêche du Midi de Baylet sous la plume de Sébastien Marti. Sur une autre page, le même expliquait : « La plupart des organisations politiques dans les starting-blocks : le Parti socialiste allié au PRG ; l’union de la droite qui rassemble l’UMP, l’UDI et le Modem ; Europe Ecologie-Les Verts qui a formé selon les cantons des alliances avec le PCF et Nouvelle donne ; le PCF qui a aussi scellé des accords avec Ensemble (un courant du Front de gauche) et le MRC ; le Parti de gauche derrière le mouvement «Pour une majorité citoyenne» ; enfin le Front national qui présentera des candidats dans tous les cantons. »
Pour son Tarn-et-Garonne, le 18 février 2015, Alain Baute, sans état d’âme apparent, s’affichait à la botte de son patron : « C’est quand les repères se brouillent que l’on s’accroche à son vécu… Le nouveau périmètre des cantons, le renouvellement de la moitié des conseillers généraux actuels par l’arrivée de 15 dames, et souvent le nombre important d’équipes au départ, constituent autant d’arguments pour étayer la fameuse prime aux conseillers généraux sortants, forts d’un excellent bilan en bandoulière. Ensemble, dans une rare unanimité, ils ont voté les budgets pour appliquer les politiques voulues afin de développer le département, aujourd’hui devenu un des plus attractifs du pays. Ensemble, dans une fraternité dépassant les clivages politiques, ils ont partagé la vision de leur président, pour un équilibre entre les territoires ruraux et les secteurs urbains, toujours soucieux de placer l’humain au centre de leurs décisions. »
Oui « la vision de leur président », celle du patron du Conseil Général du 82 et de sa Dépêche. Pourtant il y eut un séisme, la famille Baylet perdit son trône ! Un ancien inféodé s’en emparait, en se prétendant indépendant et ralliant à sa cause la droite, sans son binôme à égalité avec les installés.

Vous souhaitez acheter ce livre ? LA PAGE LIENS ACHATS ET PLUS INFOS.
Montcuq a peur

Page suivante : Le clientélisme de la République : les binômes départementaux.

Note supplémentaire : "Montcuq a peur" : https://www.youtube.com/watch?v=3_X0ggzbUZs #Nous #votons #plus #raison #municipales #départementales #régionales #Avec #Alain #Lalabarde #dit #cousin #autres

 photo livre du candidat

livre du candidat



Article du 13 janvier 2022 à 09 : 05.